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On utilise le multiculturalisme pour nuire au Canada.
dimanche 8 septembre 2019, par
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On utilise le multiculturalisme pour nuire au Canada.
by tarek fatah
08.09.19
Il faudrait être politiquement aveugle et sourd pour n’avoir pas remarqué le rôle croissant de pays étrangers et d’idéologies qui créent de la division dans la politique canadienne.
La récente expulsion de militants pro-démocratie de Hong Kong du défilé de la Fierté gaie de Montréal, ordonnée par les organisateurs qui craignaient une réaction négative de la part des communistes pro-Chine, n’est qu’un exemple de la façon dont le Canada urbain est divisé en tribus rivales fondées sur des identités raciales ou des idéologies aidées par de petits politiciens ignorant les dégâts à long terme causés à la société canadienne et à sa grande famille.
Toute démocratie libérale laïque a absolument besoin d’une division politique et même d’un débat qui divise sur des politiques concurrentes visant à renforcer le Canada et les Canadiens.
Qu’il s’agisse du « Rat Pack » libéral des années 1990 ou de la cacophonie de cette semaine à la Chambre des communes britannique, les débats animés et conflictuels sur des questions de politique comme le Brexit de l’ALENA ont donné lieu à des opinions divergentes sur la meilleure façon de mener un pays.
Malheureusement, lorsque le multiculturalisme devient le fondement de la politique, l’essence même du débat passe du bien commun du pays à l’instinct médiéval de la tribu.
Si le pouvoir de la Chine communiste dans les rues de Montréal vous inquiète, l’influence des sikhs khalistanais, soutenus par le Pakistan, sur le gouvernement libéral devrait être alarmante.
Il a été révélé dans le National Post qu’un député d’arrière-ban du Parti libéral a accusé son propre gouvernement de « faire plaisir » aux extrémistes sikhs qui appuient le mouvement en faveur d’un État religieux distinct pour eux, lequel serait divisé de l’État indien du Penjab.
Le député libéral Ramesh Sangha, qui représente la circonscription de Brampton-Centre, en Ontario, a lâché la bombe lors d’une récente entrevue télévisée en langue punjabi où il aurait dit « C’est certain que le parti libéral cède aux partisans du Khalistan. »
L’intervieweur a demandé à M. Sangha — lui-même sikh — s’il pensait que le parti avait une « place spéciale » pour les Khalistanais et il a répondu « oui ».
Le député de Brampton-Centre, un aîné de la communauté sikh, a laissé entendre que si le premier ministre Justin Trudeau était clair sur l’unité de l’Inde, ses compatriotes sikhs au sein de son cabinet faisaient la promotion du programme anti-Inde.
Un aspect plus dangereux de l’influence de l’étranger qui nuit aux intérêts et à la société canadienne a été mis en évidence lorsque des manifestants criant « Allah O Akbar » devant le consulat indien — dans le même immeuble que le siège social de Postmedia — à Toronto ont
été rejoints par des Sikhs khalistanais brandissant des drapeaux pakistanais et manifestant leur soutien au Cachemire.
Ailleurs au Centre civique de Mississauga, un événement appelé MuslimFest a eu lieu la fin de semaine dernière, lequel « célèbre le meilleur des arts et des spectacles musulmans. »
Les acteurs politiques traditionnels n’ont pas pu résister à la chance d’y assister et de donner de chaleureuses poignées de mains aux électeurs musulmans de sexe masculin (les femmes musulmanes ne se serrent généralement pas la main).
L’un d’eux était le député néo-démocrate Gurratan Singh qui, lorsqu’un témoin provocateur lui a demandé ce qu’il pensait de la charia, a répondu en suggérant que l’homme blanc était un raciste. L’était-il ?
Bon nombre d’entre nous, musulmans, luttons contre la charia au Canada depuis des décennies. Sommes-nous des musulmans « racistes », Gurratan Singh ? Créer des ghettos ethniques pour s’assurer de remporter les élections est raciste, et non se battre pour la séparation de la religion et de l’État.
Traduction : Laurence B