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France : Affaire Samuel Paty : une jeune fille condamnée par le tribunal pour enfants de Paris « pour association de malfaiteurs terroriste »

dimanche 16 octobre 2022, par siawi3

Source :https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/info-franceinfo-affaire-samuel-paty-une-jeune-fille-condamnee-par-le-tribunal-pour-enfants-de-paris-pour-association-de-malfaiteurs-terroriste_5419237.html

Affaire Samuel Paty : une jeune fille condamnée par le tribunal pour enfants de Paris « pour association de malfaiteurs terroriste »

C’est la première condamnée de l’affaire Paty. La jeune fille a écopé de 3 ans et demi de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir relayé le message de revendication du terroriste.

Article rédigé par
franceinfo
Radio France

Publié le 15/10/2022 13:14

Un poster hommage à Samuel Paty, affiché à Conflans-Sainte-Honorine, le 3 novembre 2020. (THOMAS COEX / AFP)

C’est une première dans l’affaire Samuel Paty, cet enseignant décapité par un terroriste dans les Yvelines, le 16 octobre 2020 : une jeune fille a été condamnée vendredi par le tribunal pour enfants de Paris pour « association de malfaiteurs terroriste », révèle franceinfo samedi 15 octobre. Selon des sources concordantes, elle a été condamnée à 3 ans et demi de prison, dont 18 mois avec sursis. Actuellement détenue, l’accusée est aussi soumise à une obligation de soins.

>> Deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, le point sur l’enquête

La jeune femme, 17 ans au moment du meurtre de l’enseignant, a relayé le message de revendication du terroriste. Elle était également en contact avec l’un des amis de l’assassin du professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), lui-même mis en examen dans ce dossier. Sur son téléphone, les enquêteurs ont retrouvé des images de combattants de l’État Islamique, et de recherches sur les armes, le tir et les martyrs. Mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, la jeune fille avait tenu des propos considérés comme ceux d’une personne radicalisée, et manifesté son envie de partir en Turquie ou en Tchétchénie.

La justice a décidé de « disjoindre », c’est-à-dire de séparer son cas des autres, dans un dossier qui mêle mineurs et majeurs et dont l’enquête a été clôturée par les juges d’instruction fin septembre. La jeune fille, qui n’est pas mise en cause pour « complicité », a dit condamner l’assassinat du professeur lors de sa garde à vue.