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Canada : On parle jusqu’en Angleterre du coup de force des transactivistes mardi à l’Université McGill
vendredi 13 janvier 2023, par
TRADFEM
On parle jusqu’en Angleterre du coup de force des transactivistes mardi à l’Université McGill
TRADFEM
Jan 12, 2023
« Ces gens démontrent que j’ai raison ! »
The Daily Mail
Un conférencier remercie des manifestants transgenristes d’avoir empêché sa conférence à l’Université McGill - où il devait parler de la façon dont des fanatiques transgenristes RUINENT la liberté d’expression.
Robert Wintemute est professeur de droit des droits de l’homme au Kings College de Londres.
Son discours devait porter sur la façon dont certaines revendications du mouvement transgenriste empiètent sur les droits des femmes.
Des activistes ont protesté dans le hall de l’université montréalaise jusqu’à ce que la conférence soit annulée.
M. Wintemute a qualifié cette réaction d’« hystérique » et a déclaré qu’elle démontrait la justesse de son point de vue.
Des manifestants en colère pour les droits des trans ont envahi et interrompu une conférence à l’Université McGill d’un ancien élève qui discutait de la façon dont le mouvement transgenriste enfreint certains droits des femmes.
Les manifestants ont envahi le couloir à l’extérieur de la salle de classe où se tenait la conférence de Robert Wintemute - professeur de droit des droits de l’homme spécialisé dans l’orientation sexuelle au Kings College de Londres - qu’ils ont accusé d’être associé à un groupe « notoirement transphobe et trans-exclusif ».
La conférence a finalement été annulée.
M. Wintemute expliquait comment, selon lui, les droits des femmes sont bafoués lorsqu’elles ne s’expriment pas par crainte d’être intimidées par des militants transgenristes. Il a déclaré au réseau CTV qu’il devait « remercier les manifestants » d’avoir démontré le bien-fondé de ses propos.
La conférence de mardi était organisée par le Centre des droits de la personne et du pluralisme juridique (CDPL) de l’université McGill, à Montréal. Le centre a déclaré que le fait d’inviter le professeur Wintemute à s’exprimer n’avait pas pour but d’approuver son point de vue, mais de servir de plateforme de débat sur le sujet.
Les images de la scène diffusées par des médias canadiens montrent des manifestants entassés dans un couloir du Old Chancellor Day Hall de McGill.
On pouvait les entendre scander « LGB, plus le T ! » et crier des obscénités aux personnes qui tentaient de se frayer un chemin à travers la foule pour accéder à la conférence.
La manifestation a été organisée par la militante transgenriste Celeste Trianon, qui s’est dite « surprise, choquée et dégoûtée » par le sujet de la conférence.
« J’ai l’impression qu’il y a une ironie tragique dans la présence ici de quelqu’un qui travaille activement au démantèlement des droits de la personne de l’un des groupes sociaux les plus marginalisés ... Comment un tel événement peut-il être organisé au Centre des droits de la personne et du pluralisme juridique de McGill ? », a-t-elle déclaré au réseau CTV.
Elle a ajouté que ces propos entraîneraient la mort de personnes transgenres.
La conférence de M. Wintemute s’intitulait Sex vs. Gender (Identity) Debate In the United Kingdom and the Divorce of LGB from T.
Le site Web du CHRLP indique qu’il s’agit d’une conversation sur la nouvelle facilité avec laquelle des personnes se disant transgenres pourront légalement changer de sexe.
Le conférencier a également précisé que ses réserves concernent des « situations exceptionnelles, telles que les locaux réservés aux femmes et les sports, dans lesquelles le sexe de naissance d’une personne devrait avoir la priorité sur l’identité sexuelle qu’il affirme, quel que soit son sexe légal ».
M. Wintemute a qualifié la réaction à son discours d’« hystérique », et a déclaré que cela démontrait son point de vue selon lequel tout débat sur le sujet est qualifié de « discours haineux ».
« Il est probable que la majorité des femmes de ce pays ne sont pas d’accord avec certaines demandes des militants transgenristes, mais elles refusent de le dire parce qu’elles seront considérées comme intolérantes », a-t-il déclaré.
Il a également rejeté les accusations selon lesquelles il serait lui-même « phobique » de quelque manière que ce soit, affirmant avoir passé 37 ans à défendre les droits des lesbiennes, gais et bisexuels (LGB). Une grande partie de ses travaux universitaires porte sur l’orientation sexuelle.
Certains de ces travaux ont été utilisés par la LGB Alliance, une organisation britannique qui s’est distanciée des revendications du lobby transgenriste. Certains politiciens britanniques l’ont qualifiée de groupe haineux. M. Wintemute a déclaré qu’il n’avait jamais été associé à un groupe qui « encourage la haine ».
Les manifestants, dont des étudiants, professeurs et anciens de l’Université McGill, ont rédigé une lettre ouverte dans laquelle ils expriment leur désapprobation quant aux affirmations du professeur Wintemute selon lesquelles certaines revendications du mouvement transgenriste empiètent sur les droits des femmes.
« Le fait de saper les droits humains des personnes transgenres ne profite à aucun membre de la communauté 2SLGBTQIA+, ni au mouvement féministe », peut-on lire dans cette lettre.
Un professeur affilié au CHRLP, Frédéric Mégret, a défendu la décision d’inviter le professeur Wintemute à s’exprimer.
« Le professeur Wintemute est fiduciaire de l’Alliance LGB depuis 2021, mais il n’est pas invité à ce titre », a-t-il déclaré à CTV.
« Nous comprenons que ces questions ne font pas consensus. Cependant, nous pensons qu’elles peuvent faire l’objet d’une discussion productive et solide dans un cadre universitaire et qu’elles pourraient, en fait, être l’occasion de contrer certaines opinions. »