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France : Attaque au couteau à la Gare du Nord à Paris : 6 blessés
vendredi 13 janvier 2023, par
Attaque au couteau à la Gare du Nord à Paris : 6 blessés
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Attaque à la gare du Nord : six blessés, plusieurs identités pour le suspect, ce que l’on sait
Le parquet antiterroriste n’a pas été saisi mercredi après-midi et l’enquête a été confiée pour l’instant à la police judiciaire pour « tentative d’assassinat ». © Crédit photo : JULIEN DE ROSA/AFP
Par sudouest.fr avec AFP
Publié le 11/01/2023 à 17h48
Mis à jour le 11/01/2023 à 21h06
L’agresseur de la gare du Nord qui a fait six blessés ce mercredi matin serait un Libyen d’une vingtaine d’années mais de nombreux points restent à éclaircir au soir de l’attaque
L’homme qui a blessé six personnes mercredi matin à la gare du Nord à Paris, hospitalisé après avoir été touché par balle par des policiers qui voulaient le maîtriser, « pourrait » être né en Algérie ou en Libye et âgé d’une vingtaine d’années, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.
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Identification en cours
« L’identification précise du mis en cause est en cours, ce dernier étant enregistré sous plusieurs identités dans le fichier automatisé des empreintes digitales alimenté par ses déclarations au cours de précédentes procédures dont il a fait l’objet », a souligné la procureure dans un communiqué.
Les autorités françaises n’expulsent pas vers la Libye en raison de l’instabilité politique qui règne dans ce pays, déchiré depuis la chute du Mouammar Kadhafi en 2012 par des affrontements entre factions rivales, a fait valoir le ministère de l’Intérieur. La France n’entretient « pas de canal d’échanges pour l’identification des ressortissants libyens », a-t-on ajouté.
Arrivé en France il y a trois ans, il est connu des services de police pour des faits de droit commun, a précisé une source policière.
Ce qu’il s’est passé
Peu avant 6 h 45, cet homme « s’est soudainement mis, sans raison apparente à ce stade, à frapper une première victime avec son arme, victime à laquelle il a asséné une vingtaine de coups », selon Beccuau, soulignant toutefois que « le déroulement exact des faits n’est pas établi à cette heure ». Il a utilisé « un crochet métallique dont la partie la plus longue se termine en pointe, entouré sur sa majeure partie d’une ficelle permettant une meilleure prise en main ». Un agent de la PAF (police aux frontières) de 46 ans fait partie des blessés légers. Il avait tenté, en vain, selon une source policière, de ceinturer l’assaillant.
Outre cet agent de la PAF, selon la procureure, cinq autres personnes ont été blessées, deux hommes de 36 et 41 ans, usagers de la gare et trois femmes de 40, 47, et 53 ans, usagères de la gare.
Seul l’homme de 36 ans était encore hospitalisé mercredi soir, son pronostic vital n’étant pas engagé.
Des policiers sont parvenus à le maîtriser en tirant « à trois reprises » sur lui, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur les lieux peu après les faits.
Grièvement blessé au bras et au poumon, l’agresseur a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé. « Il a été hospitalisé et est en cours d’opération. Il n’a pas pu être auditionné compte tenu de son état de santé. Le certificat descriptif de ses blessures mentionne deux impacts thoraciques et un impact à l’extrémité inférieure du bras droit », selon la procureure de Paris.
Une enquête ouverte
Aucun élément de l’enquête ne permettait mercredi soir d’évoquer une attaque à caractère terroriste, selon une source proche du dossier. Cette hypothèse « n’est pas privilégiée », a-t-on commenté. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué qu’il était, pour l’heure, « en évaluation ». Une enquête ouverte pour « tentative d’assassinat » a été confiée à la police judiciaire, selon le parquet de Paris.
Comme il est d’usage après des tirs effectués par des policiers, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Par ailleurs, le parquet de Paris a également ouvert une enquête confiée à l’IGPN pour violation du secret professionnel et violation du secret de l’enquête, après que le préfet de police lui a signalé une vidéo publiée sur Twitter de l’agression, semblant provenir des images de vidéosurveillance.
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11/01 18:21
Gare du Nord - Regardez la vidéo choc et d’une rare violence de l’attaque de ce matin qui vient d’être diffusée sur les réseaux sociaux - L’agresseur n’est pas Algérien mais Libyen et sous OQTF
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France : Un jeune Libyen sous le coup d’une OQTF : on en sait plus sur l’assaillant qui a fait six blessés à Paris
L’homme qui a blessé six personnes mercredi matin à la gare du Nord à Paris, lui-même grièvement blessé par les policiers qui l’ont maîtrisé, est un Libyen né en 2000 sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a-t-on appris de source policière.
La rédaction
Publié le 11/01/2023 à 17:36, mis à jour le 11/01/2023 à 17:35
L’homme qui a blessé six personnes mercredi matin à la gare du Nord à Paris, lui-même grièvement blessé par les policiers qui l’ont maîtrisé, est un Libyen né en 2000 sous le coup d’une OQTF. Photo AFP
L’homme qui a blessé six personnes mercredi matin à la gare du Nord à Paris, lui-même grièvement blessé par les policiers qui l’ont maîtrisé, est un Libyen né en 2000 sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), selon une source policière. Il a été identifié grâce à l’analyse de ses empreintes digitales. L’homme est connu des services de police, surtout pour nombreuses atteintes aux biens, il vit en France depuis trois ans.
La France ne pouvait pas l’expulser vers son pays en raison de l’instabilité qui y règne, selon la même source. Les autorités françaises n’entretiennent « pas de canal d’échanges pour l’identification des ressortissants libyens », a-t-elle précisé.
L’assaillant actuellement entre la vie et la mort
Peu avant 6h45, l’homme a agressé à l’aide d’un poinçon plusieurs personnes à l’intérieur de la gare du Nord, faisant six blessés dont un grièvement atteint. Un agent de la PAF (Police aux frontières) fait partie des blessés légers. Il avait tenté, en vain, selon une source policière, de ceinturer l’assaillant. Des policiers sont parvenus à le maîtriser en tirant « à trois reprises » sur lui, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur les lieux peu après les faits. Une enquête ouverte pour « tentative d’assassinat » a été confiée à la police judiciaire, selon le parquet de Paris. Grièvement blessé au bras et au poumon, l’agresseur a été hospitalisé.
L’assaillant est actuellement entre la vie et la mort. Il s’agit d’un Lybien âgé d’une vingtaine d’années,.
L’homme est connu des services de police, surtout pour nombreuses atteintes aux biens, il vit en France depuis trois ans. Ce Lybien est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) émise à l’été 2022. Cette OQTF n’avait pas été exécutée.
