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Irlande : Barbie Kardashian : la réalité macabre de l’auto-identification sexuelle

jeudi 23 mars 2023, par siawi3

Toutes les versions de cet article : [English] [français]

Source : https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/barbie-kardashian-la-realite-macabre-de-lauto-identification-sexuelle/

Barbie Kardashian : la réalité macabre de l’auto-identification sexuelle

22.03.23

En Irlande, même les délinquants sexuels les plus violents et les plus déséquilibrés ont accès aux prisons pour femmes.

Jo Bartosch,

sur SPIKED, le 22 mars 2023

Hier soir, au Parlement irlandais, le premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a été interrogé sur la décision de placer un jeune homme extrêmement dangereux, « Barbie Kardashian », dans une prison pour femmes. Détournant les yeux un instant, Varadkar a répondu en affirmant que jusqu’à la lecture des journaux du dimanche, il n’était pas au courant de l’affaire, ajoutant qu’il « devrait peut-être envisager de modifier la loi ». On aurait pu espérer que le premier ministre irlandais ait été plus au fait de son dossier, compte tenu de la gravité de la situation.

L’ignorance du premier ministre Varadkar est sans doute inexcusable, mais elle est en partie compréhensible. En effet, depuis le parlement irlandais, l’Oireachtas, jusqu’aux organismes du troisième secteur comme Amnesty International Ireland, un puissant clergé du genre soutient que le sexe peut être modifié par la simple invocation « Je m’identifie comme … », et que les sceptiques sont des pécheurs dignes d’être damnés qui doivent être réduits au silence et sanctionnés. En conséquence, l’Irlande a acquis la réputation internationale d’être le pays européen à la fine pointe de l’idéologie genriste. Et comme on pouvait s’y attendre, ce sont les femmes qui paient aujourd’hui le plus lourd tribut pour cette croyance de privilégiés, en particulier celles qui sont incarcérées.

Depuis l’adoption de la Loi irlandaise sur la reconnaissance du sexe en 2015, les citoyens de ce pays sont autorisés à changer de sexe légal à volonté, sans mesures de protection ni diagnostic médical de dysphorie sexuelle. Depuis que la loi a été modifiée, environ 900 personnes ont obtenu un certificat de reconnaissance du sexe, ce qui, selon les estimations, représente environ le double de leur proportion par habitant au Royaume-Uni.

En 2020, l’une des personnes à avoir obtenu ce certificat est un jeune homme qui a changé son nom de Gabriel Alejandro Gentile en Barbie Kardashian. En 2021, il a été reconnu coupable d’avoir proféré des menaces sexuelles extrêmes à l’encontre de sa mère. Barbie Kardashian a déjà fait l’objet de 15 condamnations, notamment pour menaces de mort, agression sexuelle, agression causant des dommages, et agression et dommages criminels à la propriété. La semaine dernière, il a été condamné pour ces crimes à cinq ans et demi de prison, peine qu’il purgera dans la prison pour femmes de Limerick.

Le comportement et l’éducation de ce jeune homme dangereux relèvent du cauchemar. Dès sa plus jeune enfance, son père l’a forcé à le regarder violer et battre sa mère, avant de le « recruter » pour qu’il se joigne à lui quand il a atteint l’âge de le faire. La mère de Kardashian a fini par se réfugier dans un centre d’accueil pour femmes. Son fils était si violent qu’il a été placé en foyer d’accueil. Il se vantait d’être capable de maîtriser sa mère dès l’âge de 10 ans. Peu avant son 18e anniversaire, il a brutalement agressé son assistante sociale, lui arrachant des touffes de cheveux et lui déchirant les paupières.

Bien que peu nombreux, de tels individus dangereux et dépravés posent un problème à toute société. Que le comportement de Kardashian soit dû à ses gènes ou à son éducation traumatisante, il est peu probable qu’il prenne soudainement conscience de ses erreurs et devienne un citoyen modèle de sitôt. Lorsqu’il s’agit de décider où loger des délinquants aussi violents que lui, la priorité absolue devrait être de minimiser les dommages potentiels causés à autrui. Comment une politique consistant à placer des hommes aussi dangereux dans des prisons pour femmes a-t-elle apparemment pu voir le jour sans que le Premier ministre du pays en soit informé ?

Laoise Uí Aodha de Brún, fondatrice de The Countess, une organisation irlandaise de défense des femmes et des enfants, a comparé le traitement des femmes dans la prison de Limerick à « l’incarcération historique et la torture systémique des femmes célibataires et au trafic de leurs bébés ». Il s’agissait, dit-elle, d’un « système supervisé, inspecté et financé par l’État pendant 80 ans ». Dans le cas de Kardashian, « l’État irlandais a échoué à soutenir un petit garçon qui avait peut-être encore une chance, et il place maintenant un monstre de sa propre fabrication dans la même aile que les femmes dont il a la charge et la garde à la prison de Limerick, des femmes dont le trajet vers l’incarcération a été tissé de violences masculines ». « Voilà, dit-elle, le visage de la « Nouvelle Irlande progressiste ». Les médias irlandais n’ont pas osé contester cette politique. » En effet, jusqu’à ce que M. Varadkar soit interrogé hier soir au sujet de Barbie Kardashian, aucun représentant élu n’avait été appelé à justifier cette politique, dit-elle.

Kardashian n’est pas non plus un exemple isolé. Les hommes violents qui s’identifient comme femmes sont régulièrement incarcérés dans des prisons pour femmes. Paddy O’Gorman, vétéran des médias audiovisuels irlandais, a consacré un reportage à la prison de Limerick pour son podcast. Il m’a dit que « le public irlandais décent est profondément choqué lorsqu’il apprend ce qui se passe dans nos prisons ».

L’année dernière, O’Gorman a interviewé, pour son Paddy’s Podcast, Leanne Casey, une ancienne détenue de la prison pour femmes de Limerick. Son témoignage est choquant. Elle raconte qu’elle a partagé le palier d’un bloc cellulaire avec des prisonniers transgenres masculins. Il arrivait parfois, raconte Mme Casey, que les détenues « devaient être enfermées à nouveau dans leur cellule », parce que les détenus transgenres leur « hurlaient des injures ». Pire encore, les gardiens avaient tendance à prendre le parti des détenus transgenres en cas de litige : « C’est eux qui faisaient la loi, et si l’une des prisonnières leur manquait de respect, elle était punie. »

Lorsque j’ai contacté les organisations National Women’s Council Ireland (NWCI) et Transgender Equality Network Ireland (TENI) pour obtenir des commentaires sur le placement de Kardashian dans un pénitencier féminin, je n’ai eu droit à aucune réponse. Il semble que la classe politique irlandaise est tellement sous l’emprise de l’idéologie transgenriste qu’elle ferme les yeux sur le sort de ces femmes vulnérables.

De son côté, M. O’Gorman me dit : « Les femmes vulnérables enfermées avec des hommes prédateurs sont un problème dont toutes les personnes décentes se soucient lorsqu’elles en prennent connaissance. » Il est choqué par « la conspiration qui consiste à prétendre que les hommes peuvent être des femmes, de la part des journalistes, des politiciens de tous les grands partis, des féministes, du corps médical, des éducateurs – de lâches carriéristes sont apparemment partout ». Le résultat de tout cela, dit-il, est que les femmes de la prison de Limerick « sont considérées comme sacrifiables à la poursuite du plus grand bien que serait le transgenrisme ».

L’intérêt pour les détenus masculins de s’identifier comme femmes est évident. En manipulant le système, sous prétexte d’être du sexe opposé, ces délinquants savent qu’ils auront la vie plus facile en prison. Ils savent également que, des gardiens aux directeurs, personne n’osera contester leur identité déclarée.

Les histoires d’horreur qui émergent du pénitencier féminin de Limerick montrent les dangers évidents de la politique irlandaise en matière d’auto-identification. Alors pourquoi tant de partisans de l’idéologie genriste présentent-ils l’Irlande comme un exemple où l’auto-identification fonctionne sans problème ? L’année dernière, Alex Cole-Hamilton, chef de file des libéraux-démocrates écossais, a défendu le projet de loi écossais sur la réforme de la reconnaissance du sexe en affirmant que des pays comme l’Irlande montrent « qu’il n’existe aucune preuve de l’exploitation du système de reconnaissance du sexe par des hommes prédateurs ». Des arguments similaires ont été exprimés en appui à la réforme de la reconnaissance du sexe aux parlements gallois et britannique. C’est tout simplement faux, et quiconque propose des réformes aussi radicales devrait vraiment avoir fait ses devoirs en étudiant la question. Il ne fait pas de doute que la conspiration du silence qui règne sur la classe politique irlandaise a dû contribuer à l’ignorance par M. Cole-Hamilton des sombres réalités des prisons pour femmes en Irlande. Peu de gens semblent prêts à souligner les pièges évidents de l’auto-identification sexuelle.

Les prisonniers et prisonnières sont un groupe facilement négligé. Pourtant, nous ne devons pas oublier que de nombreuses criminelles incarcérées ont également un vécu de victimes. Les voilà maintenant enfermées comme des rats de laboratoire dans l’expérience sociale désastreuse de l’auto-identification sexuelle. Les politiciens qui ont légalisé ce principe d’auto-identification en Irlande n’auront probablement jamais à subir le coût de cette politique, mais ils doivent en rendre compte.

Il fut un temps où les Irlandaises subissaient l’autorité morale de porteurs de robe qui étaient au-dessus de la loi. Les choses sont-elles vraiment si différentes aujourd’hui ?

Jo Bartosch est une journaliste qui milite pour les droits des femmes et des jeunes filles.

Version originale : https://www.spiked-online.com/2023/03/22/barbie-kardashian-the-grisly-reality-of-self-id/

Traduction : TRADFEM