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France : Immigration et islam, moteurs historiques du projet politique de Nicolas Sarkozy
jeudi 1er septembre 2016, par
Publié le 29-08-2016 à 08h56 - Modifié à 08h56
Par Yvan Gastaut
Historien
Suspension du regroupement familial, interdiction du voile à l’université ou encore volonté de légiférer sur la burqa et le burkini... Les récentes propositions du candidat Sarkozy insistent beaucoup sur le thème de l’immigration. C’était déjà le cas entre 2007 et 2012 lorsqu’il était à l’Elysée, rappelle l’historien Yvan Gastaut, maître de conférences à l’université de Nice.
Édité et parrainé par Sébastien Billard
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Nicolas Sarkozy à Chateaurenard pour son premier meeting pour la primaire des Republicains, le 25 août 2016 (L. AUFFRET/SIPA).
Les récentes propositions du candidat Sarkozy insistent beaucoup sur le thème de l’immigration avec notamment la suspension du regroupement familial, l’interdiction du voile à l’université ou encore la volonté de légiférer sur la burqa et le burkini.
Qui peut s’en étonner ? Depuis plusieurs années, qu’il ait été ministre de l’Intérieur ou président de la République, Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de remettre en permanence cette thématique sur le devant de la scène. Un petit exercice d’histoire du temps présent permettra de s’en convaincre pour peu que nous ayons oublié certains épisodes du quinquennat Sarkozy entre 2007 et 2012 sur ce sujet.
S’il ne s’agit pas d’une originalité par rapport aux autres hommes politiques, c’est la densité qui peut surprendre. Déclinée dans des dimensions toujours plus élargies, « la question de l’immigration » n’a cessé de nourrir l’agenda public. Cette rentrée politique 2016 ne fait pas, loin s’en faut, exception dans le contexte douloureux des attentats djihadistes et des affaires de burkini.
Un sujet à la puissante dimension médiatique
Une chose est sure : quel que soit l’angle d’approche, le sujet ne peut être séparé de sa puissante dimension médiatique. Pour Nicolas Sarkozy, aborder le thème de l’immigration, c’est mettre en œuvre un processus de communication.
Dans ce cadre, sans que cela soit une nouveauté, l’un des axes structurant du sujet est le rapport à l’électorat du Front national. Focalisée sur une vision particulièrement négative de l’immigration, cette partie de l’opinion, considérée à tort ou à raison comme toujours plus massive et consistante, détermine de nombreuses postures de l’ex-chef de l’Etat.
Depuis une trentaine d’années, la France reste rongée par les doutes sur les contours de son identité nationale. Et Nicolas Sarkozy, qui aime à se présenter comme l’adepte d’une philosophie volontariste, n’hésite pas à poser directement le problème sous la forme d’un débat médiatique lancinant. Lors de son passage à l’Elysée, il n’a pas hésité pas non plus à prendre de sévères mesures d’expulsion à l’encontre de certaines catégories de populations susceptibles, y compris à l’échelle internationale, de soulever des accusations de racisme, même si par ailleurs il s’est un temps présenté comme le chantre de la diversité et le promoteur d’une société plurielle.
L’ex-chef de l’Etat a ainsi toujours été omniprésent sur cette thématique : c’est donc en toute logique que cette « question de l’immigration » s’est posée comme le principal moteur de son quinquennat et se posera sans doute comme le moteur du quinquennat qu’il brigue.
Une réduction continue des droits des immigrés
Une fois élu, en 2007, Nicolas Sarkozy n’a fait que continuer une politique dont il était déjà l’inspirateur. En effet, depuis le quinquennat précédent, pas moins de cinq lois sur l’immigration se sont succédé, toutes élaborées sous l’impulsion de l’ancien ministre de l’Intérieur devenu chef de l’Etat.
Et toutes, les unes après les autres, ont considérablement réduit les droits des immigrés, dans la continuité d’une politique de fermeture, envisagée aux temps du choc pétrolier de 1973-74. L’immigration « choisie », devenu un slogan médiatique, a été l’un des thèmes privilégiés de campagne du candidat Sarkozy.
Le nouveau chef de l’Etat n’a pas tardé à mettre son projet à exécution sous la forme d’un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du co-développement qui est devenu l’un des quinze ministères du gouvernement Fillon. Avec ce nouveau portefeuille, la présidence Sarkozy renouait, en l’accentuant, avec une pratique lancée par Valéry Giscard d’Estaing qui, dès son élection en mai 1974, avait créé un secrétariat d’Etat aux Travailleurs immigrés.
Signe fort d’une volonté présidentielle de s‘emparer d’une question de société considérée comme décisive, ce ministère gère les procédures d’octroi de la nationalité et met en œuvre les règles relatives aux conditions d’entrée, de séjour des ressortissants étrangers. Il prend également en charge la politique d’intégration : le Haut conseil à l’intégration lui est désormais rattaché, tandis qu’une nouvelle structure dédiée à la gestion de l’immigration légale est créée, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Une frénésie législative en matière d’immigration
Mais l’association des termes « immigration » et « identité nationale » ne manquèrent pas de susciter de nombreuses protestations. La plupart portaient sur les orientations du ministère jugées « idéologiques », reposant sur le seul enjeu sécuritaire ainsi que sur la confusion de son rôle et de ses fonctions.
Toutefois, malgré sa mise en place retentissante, ce ministère n’aura qu’une durée de vie éphémère. Dirigé jusqu’en janvier 2009 par le très sarkozyste Brice Hortefeux, il sera ensuite pris en charge par Eric Besson jusqu’en novembre 2010, date de sa suppression. Replacée dans le périmètre du ministère de l’Intérieur, la « question de l’immigration » est alors rentrée dans le rang.
En revanche, cette suppression n’a correspondu à aucun changement de perspective : les orientations restrictives de la politique d’immigration furent bel et bien maintenues. Proposer aux Français toujours plus de mesures et de lois, telle était la stratégie présidentielle. Cette frénésie législative, commencée en 2002, s’est ainsi poursuivie avec Brice Hortefeux, Eric Besson et Claude Guéant.
Dès sa nomination, Brice Hortefeux, fixe aux forces de l’ordre des quotas chiffrés en matière de reconduite à la frontière des migrants illégaux : 25.000 avant fin 2007 puis 26.000 pour l’année 2008. Pour enfoncer le clou de ce que ses détracteurs appellent « la politique du chiffre », en septembre 2007, Brice Hortefeux convoque une vingtaine de préfets n’ayant pas atteint les objectifs d’expulsion afin de les motiver et de leur réitérer leur mission.
Une politique de plus en plus restrictive
Dans le même temps, le ministre élabore une loi sur la « maîtrise de l’immigration » qui modifie le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) et qui complète les lois Sarkozy de 2003 et 2006 en limitant en particulier le regroupement familial, frappé de suspicion.
Dans ce cadre, le député UMP Thierry Mariani, rapporteur du projet, propose d’instaurer un test ADN afin de vérifier la filiation des candidats au regroupement familial. Cette proposition soulève un tollé : personnalités politiques de gauche mais aussi de droite comme Charles Pasqua ou Jean-Pierre Raffarin, soutenus par de nombreux intellectuels, en contestent vivement le principe.
Le Conseil constitutionnel est saisi par 60 députés et 60 sénateurs tandis que la contestation atteint son apogée le 14 octobre 2007, lors d’un meeting concert rassemblant politiques et artistes au Zénith de Paris. Mais, malgré la polémique et le scepticisme généralisé, le principe des tests génétiques est maintenu et finalement déclaré conforme par le Conseil constitutionnel même si, au final, il prend seulement la forme d’une « expérimentation facultative ».
Durant la deuxième partie de l’année 2010, dans le contexte d’un assombrissement du discours présidentiel, une nouvelle loi restrictive « relative à l’immigration, l’intégration et la nationalité » s’échafaude. Non sans vicissitudes, ni oppositions, cette loi dite « Besson » sera définitivement adoptée par les deux Chambres le 11 mai 2011.
Guéant, un moyen d’attirer un électorat frontiste
Ancien préfet devenu secrétaire général de la présidence de la République dès mai 2007, Claude Guéant a été directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur puis directeur de sa campagne électorale.
Très influent [1], celui que l’on situe à l’aile droite de l’UMP, non loin des convictions du Front national, est nommé ministre de l’Intérieur de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’immigration en février 2011, en remplacement de Brice Hortefeux.
Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, à l’inauguration du centre opérationnel des pompiers de Paris, le 3 février 2012 (WITT/SIPA).
A une année de l’élection présidentielle, le rôle de Claude Guéant en matière d’immigration consistait à adresser à l’opinion publique des signes d’une inconditionnelle fermeté. Il ne s’agit plus, au terme du quinquennat, de légiférer une nouvelle fois, mais plutôt de lancer des messages médiatiques lourds de sens sur les intentions du président Sarkozy.
Ainsi, au micro d’Europe 1, le 17 mars, le nouveau ministre n’hésite pas à s’exprimer dans des termes similaires à ceux du FN :
« Les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale. »
Suscitant la polémique, Claude Guéant inaugure une série de dérapages plus ou moins contrôlés. Par exemple, le 15 avril, invité au journal de 20 heures de TF1, il avance le chiffre de 24% des étrangers non européens se trouvant en France et qui sont des demandeurs d’emploi en précisant « c’est presque trois fois plus que le taux de chômage national ». Le 22 décembre sur Europe 1 puis au journal de 20 heures de France 2, le ministre affirme cette fois-ci vouloir s’attaquer à la délinquance et tout particulièrement étrangère en prenant des mesures spécifiques.
Omniprésent dans les médias, ne manquant pas l’occasion de se signaler par des écarts de langage, Claude Guéant offre à Nicolas Sarkozy le moyen d’attirer un électorat frontiste.
L’échec du débat sur l’identité nationale
Mettant à exécution une volonté présidentielle, le ministre de l’Immigration, Eric Besson, invité du Grand Jury RTL le 25 octobre 2009, annonce un débat sur l’identité nationale : « J’ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l’identité nationale, sur ce qu’est être Français aujourd’hui ».
Ce débat, loin d’être une nouveauté, s’inscrit dans un processus de réflexion sur l’identité française que la Commission des sages sur la nationalité présidée par Marceau Long avait lancée en 1987, autour du processus d’acquisition de la nationalité [2], avant ceux de la Commission Stasi, autour de la question de la laïcité en 2003 [3].
Mais, au-delà de ce cadre formaté par le gouvernement, le questionnement sur l’identité nationale ne cesse de se poser. Il se fixe en particulier sur la place de l’islam en France, question traumatisante posée depuis plusieurs décennies. Le débat proposé par Eric Besson s’étire sur plusieurs mois entre novembre 2009 et février 2010. Le ministre sollicite préfets et sous-préfets afin qu’ils organisent des réunions sur le thème « qu’est-ce qu’être Français ? »
Ainsi, outre le site dédié – debatidentitenationale.fr – qui reçoit 58.000 contributions spontanées, des réunions sont organisées au niveau local [4]. Cette vaste réflexion donne une photographie assez précise de la manière dont la France de Nicolas Sarkozy envisage le rapport à l’Autre.
Une ambition avant tout médiatique
Cependant, force est de constater que le débat n’obtient pas les résultats escomptés. Son ambition médiatique de présenter un gouvernement décomplexé sur l’immigration en posant « les vrais problèmes » est un échec.
Après quelques semaines, la mécanique subit de nombreux faux-pas. Loin de susciter l’engouement, les réunions n’attirent qu’une faible assistance et surtout pas de jeunes. Pire, les rares présents n’hésitent pas, dans des ambiances souvent houleuses, à tenir des propos parfois teintés de racisme.
Discrédité par les oppositions de l’extrême gauche au FN, refusant la plupart du temps de prendre part aux discussions qualifiées de « mascarades », l’initiative ne satisfait personne. D’autant que, progressivement, la majorité se divise : les plus lucides, tels Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin ou François Baroin, expriment leurs doutes.
Eric Besson à Montpellier, le 29 novembre 2011 (P. GUYOT/AFP).
En lançant un tel forum, Eric Besson n’en a pas mesuré toutes les conséquences en matière d’expression des tourments collectifs. Après trois mois d’errements, le Premier ministre François Fillon organise, le 8 février 2010, un séminaire intergouvernemental sur l’identité nationale pour mettre un terme à un débat devenu bien embarrassant. Un peu plus tard, le chef de l’Etat se charge à son tour de clore le débat à Chambéry, le 22 avril, à l’occasion de la commémoration du 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France, en vantant l’identité savoyarde.
Symptomatique d’un air du temps inquiet sur l’avenir, l’exposition médiatique du thème de l’identité nationale, voulue par le président Sarkozy, n’a pas fait avancer un questionnement qui taraude la France. Ce nouvel épisode a plutôt révélé l’impossibilité de mettre sereinement en place un débat aussi complexe dans un cadre aussi formaté.
La burqa, spectre de son quinquennat
Sous la présidence Sarkozy, les musulmans n’ont cessé d’être la cible privilégiée de stigmatisations, dans la continuité d’une peur de l’islam développée dans l’Hexagone depuis le début des années 1980.
Dans un contexte où des affaires de « port de voile » viennent perturber la vie publique, la burqa apparaît comme le symbole de ce rejet. Cristallisant les fantasmes sur l’inéluctable déclin de la laïcité, ce « voile intégral » relance une nouvelle fois la polémique du tchador qui avait provoqué vingt ans plus tôt un vaste débat sur l’immigration et l’identité nationale. Le 22 juin 2009, Nicolas Sarkozy affirme devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles :
« La Burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République. Ce n’est pas l’idée que la République se fait de la dignité de la femme ».
Ces propos sont une manière de réagir au constat généralisé de la multiplication du port de ces tenues, ce que d’aucuns assimilent sans tarder au signe d’une poussée « fondamentaliste ». C’est aussi une réponse à 58 députés demandant la création d’une commission sur le sujet que Nicolas Sarkozy installe sans tarder sous la présidence d’André Gerin.
Mais le nombre réel de « porteuses de voile intégral » pose problème : en juillet 2009 une enquête officielle fait état de la présence sur le territoire français de seulement 367 femmes dans ce cas ce qui provoque des réactions sarcastiques, à l’image de celle du député socialiste Claude Bartolone estimant que « par rapport au nombre, moins de 400 cas sur 60 millions, une loi, un débat parlementaire, ce serait comme sortir un gros pilon pour écraser une mouche ».
Rendue inéluctable après plusieurs mois de travaux de la Commission Gerin, une loi dite « anti burqa », élaborée par la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, est promulguée le 11 octobre 2010, condamnant notamment la « dissimulation du visage » dans l’espace public. Face à ces mesures, les musulmans de France ressentent un tel malaise que, pour calmer les esprits, le président de la République décide le 23 décembre 2009, de recevoir Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Maintenir l’islam sur le devant de la scène
Après une accalmie à la suite du vote de la loi « anti-burqa », le chef de l’Etat prend lui-même l’initiative de replacer la question de l’islam au centre du débat public, le 17 février 2011, lors de l’inauguration du salon de l’Agriculture, une semaine après avoir concédé, « oui le multiculturalisme est un échec », devant les caméras de TF1.
Nicolas Sarkozy affirme ses positions intangibles sur la laïcité et plus spécifiquement sur le statut de l’islam. Insistant sur la nécessité de développer un « islam de France » auquel il faut fixer des règles et non un « islam en France », le président prend la deuxième religion du pays pour cible en martelant : « dans un pays laïc, il ne doit pas y avoir d’appels à la prière ».
Pendant plusieurs semaines, le pays se déchire à nouveau : divisions à droite, condamnations dans les rangs de la gauche, sarcasmes du Front national, émotion des responsables religieux. Il est notamment question (déjà) de la construction des mosquées, de la formation des imams, de la mixité dans les piscines ou du repas halal dans les cantines scolaires.
Au final, le chef de l’Etat, dont la stratégie avait été de se construire une clientèle musulmane depuis le lancement en 2003 avec son soutien officiel du CFCM, connaît un progressif discrédit dans les milieux musulmans au cours de son mandat.
Une agitation tout azimut sur une thématique sensible
Entre 2007 et 2012, les positions de Nicolas Sarkozy ont mêlé différentes attitudes en matière d’immigration. Avec une certaine originalité, le chef de l’Etat a pris la gauche de vitesse en bâtissant un gouvernement largement ouvert à la diversité et en proposant une politique en faveur de l’égalité des chances. Mais le projet a peiné à s’inscrire dans la durée et la promotion de l’image d’une France métissée et ouverte s’est peu à peu étiolée.
A l’opposée, le président n’a pas hésité, dans le même temps, à mener une politique sans ménagement à l’égard des clandestins mais aussi des délinquants ou « caïds » de banlieue. Se voulant efficace, il a mis en place des procédures qui montrent une France au visage fermé et répressif.
Au terme de son quinquennat, très dense sur la « question de l’immigration », Nicolas Sarkozy n’est donc pas parvenu à son ambition première : rassurer les Français sur une thématique sensible. Sous le feu des médias, sa politique s’apparente à une agitation tout azimut. Cette stratégie des effets d’annonce semble, à la longue, avoir desservi le chef de l’Etat, accusé d’être un véritable « pyromane » en matière d’immigration.
Le sera-t-il pendant la campagne électorale qui s’ouvre ? Avec cette nouvelle salve de propositions, il semble bien que ce soit le cas.
Notes :
[1] Christian Duplan et Bernard Pellegrin, Claude Guéant, l’homme qui murmure à l’oreille de Sarkozy, Éditions du Rocher, 2008.
[2] Marceau Long (dir), Etre Français aujourd’hui et demain, Rapport de la Commission sur la nationalité, tomes 1 et 2, Paris, La Documentation française, 1988.
[3] Bernard Stasi (dir), Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République : rapport au Président de la République, Paris, 2003.
[4] Au moins une réunion est organisée et animée à l’initiative du Corps préfectoral dans chacun des 342 arrondissements français.