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UK : Le violeur écossais qui ricane actuellement dans une prison pour femmes prouve que notre système juridique a sacrifié les femmes vulnérables au nom des droits des transgenres.
jeudi 26 janvier 2023, par
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Le violeur écossais qui ricane actuellement dans une prison pour femmes prouve que notre système juridique a sacrifié les femmes vulnérables au nom des droits des transgenres.
TRADFEM
Jan 26, 2023
Par Julie Bindel
Photo : Entre 2016 et 2019, une brute au crâne rasé du nom d’Adam Graham a commis deux viols violents.
Graham, dont le visage est tatoué à l’instar du boxeur Mike Tyson, un autre violeur condamné, s’est présenté pour la première fois au banc des accusés pour ces crimes en juillet 2019. Mais au moment où cet individu a subi son procès la semaine dernière, une transformation spectaculaire avait eu lieu.
Le jury de la Haute Cour de Glasgow a appris qu’Adam Graham était maintenant un « nom mort » (deadname) (c’est-à-dire le nom de naissance d’une personne qui se dit maintenant transgenre et qu’elle n’utilise plus) et que l’accusé était désormais « une femme » du nom d’Isla Bryson. Cela a donné lieu au spectacle autrefois impensable d’un procureur alléguant que cette femme avait utilisé « son pénis féminin » (her penis) pour commettre un viol odieux.
Ce seul fait devrait suffire à démontrer à quel point la profession juridique a cédé aux glapissements des transactivistes. Mais ce qui s’est passé ensuite est encore plus horrifiant.
La « violeuse » de Clydebank, Isla Bryson, vient d’être placée en cellule d’isolement à la prison exclusivement féminine de Cornton Vale (photo) pendant un mois en attendant la détermination de sa peine.
Un cynique
Graham – le nom que j’utiliserai tout au long de cet article pour décrire un homme biologique, quelles que soient ses récentes affirmations - a maintenant été envoyé dans une prison exclusivement féminine, dans l’attente d’une évaluation plus poussée.
Graham n’est pas le premier « transfemme » à être logé dans une prison exclusivement féminine. Mais c’est sûrement le cas le plus horrible de ce genre. Non seulement Graham a été condamné à deux reprises pour viol, mais il n’a entamé son processus de « changement de sexe » qu’après avoir été inculpé.
Cette coïncidence hautement suspecte a conduit la députée du SNP et avocate Joanna Cherry à suggérer, de manière tout à fait raisonnable, que Graham s’était « joué du système », tandis que l’épouse de Graham, maintenant séparée de lui, a déclaré qu’elle pensait qu’il ne faisait que « raconter des conneries aux autorités ».
En ce qui me concerne, il s’agit ni plus ni moins de l’exploitation cynique d’un système juridique qui est heureux de sacrifier le bien-être et la sécurité de femmes détenues vulnérables sur l’autel de « droits » prêtés aux hommes qui se disent trans.
Comment voir autrement le fait qu’un Graham souriant - portant désormais une perruque blonde et de faux ongles - ait choisi de se présenter au tribunal au moins une fois vêtu d’un legging moulant, à travers lequel son sexe masculin était clairement visible ?
On ne peut qu’imaginer à quel point cela a dû être dévastateur pour les deux victimes, qui devaient déjà faire face à l’ignominie de voir leur violeur masculin être désigné au féminin.
Non seulement Graham a été condamné à deux reprises pour viol, mais il n’a entamé le processus de changement de sexe qu’après avoir été inculpé.
L’autoidentification automatique n’est pas encore légale au Royaume-Uni. Même au nord de la frontière (en Écosse), le projet de loi controversé de la premièere ministre Nicola Sturgeon sur la reconnaissance du sexe, qui permettrait à toute personne de plus de 16 ans de s’identifier au sexe opposé sans avoir besoin d’un diagnostic médical de dysphorie de genre, n’a pas encore été ratifié.
Pourtant, les membres de l’appareil judiciaire britannique se plient déjà en quatre pour répondre aux revendications des prisonniers qui se disent « transidentifiés », malgré les informations étonnantes fournies par le ministère de la Justice, qui montrent qu’un nombre disproportionné de ces personnes sont des délinquants sexuels condamnés.
Sur les 230 détenus britanniques qui vivent actuellement sous une identité sexuelle différente, 97 - soit 42 % - sont incarcérés pour des crimes sexuels. En comparaison, 20 % des prisonniers masculins sont des délinquants sexuels.
(Ces statistiques n’établissent pas si ces détenus sont des hommes biologiques vivant sous un autre genre en tant que femmes ou vice versa - bien que je me hasarderais à soutenir la première hypothèse, étant donné que l’écrasante majorité des délits sexuels sont commis par des hommes).
Parmi ces détenus vivant sous une identité sexuelle différente, 44 ont été condamnés pour viol et 14 pour avoir forcé des enfants mineurs à avoir une activité sexuelle. Onze ont été condamnés pour agression sexuelle et sept pour avoir possédé ou créé des images de molestation d’enfants.
Ces chiffres ne peuvent qu’augmenter, étant donné que le ministère britannique de la Justice a également révélé une augmentation de 17 % du nombre de prisonniers se disant transgenres en Angleterre et au Pays de Galles au cours de la seule année dernière.
Bien entendu, cela ne signifie pas que les personnes transgenres ou souffrant de dysphorie de genre sont en quelque sorte plus susceptibles de commettre des crimes sexuels. Non, il n’est pas nécessaire d’être un cynique fini pour soupçonner que beaucoup de ces détenus de sexe masculin - comme Graham, qui a déclaré au tribunal qu’il avait connu des « problèmes de genre » dès l’âge de quatre ans - ont adopté une nouvelle identité féminine dans le seul but d’être logés dans l’environnement moins survolté d’un pénitencier féminin.
Les prisons pour hommes sont âpres. Mais l’argument selon lequel les transfemmes y seraient plus vulnérables que de nombreux autres groupes manque de perspicacité. Qu’en est-il des hommes très jeunes ou faibles, ou de ceux qui ont de graves problèmes de santé physique et mentale ? Devrions-nous les placer tous dans des prisons pour femmes également ?
Selon Julie Bindel, la présence d’un violeur se disant trans dans une prison pour femmes démontre que l’appareil judiciaire a sacrifié les droits de femmes vulnérables.
Au-delà des statistiques arides, bien sûr, se trouve une kyrielle de violences infligées à des prisonnières vulnérables qui remontent à 2017, un an après que des prisonniers transgenres nés de sexe masculin ont été autorisés pour la première fois à demander à être transférés dans des prisons pour femmes en Angleterre et au Pays de Galles.
Les risques de cette nouvelle politique audacieuse sont apparus immédiatement lorsque la violeuse condamnée « Karen White » - qualifiée de prédatrice « hautement manipulatrice » par un juge - a été transférée au pénitencier New Hall de Wakefield, dans le comté du West Yorkshire, et a agressé sexuellement deux détenues.
Plusieurs autres infractions ont été commises depuis. Il y a dix-huit mois, j’ai parlé dans ces pages du cas d’Amy Jones (son nom a été modifié), une survivante vulnérable d’abus sexuels qui a été sauvagement agressée dans la prison exclusivement féminine de Bronzefield, dans le Surrey, par un transfemme appelé « J ».
Un danger
« J » aimait aussi intimider les prisonnières en exhibant ses organes génitaux masculins.
Moins d’un an plus tard, un autre détenu de sexe masculin de Bronzefield a été surpris en train d’avoir des relations sexuelles avec une jeune détenue vulnérable, après l’avoir fait boire de la gnôle distillée en prison.
Le même détenu a également commis une agression sexuelle sur une autre détenue de Bronzefield et aurait été entendu en train de dire : « J’aime les chattes - pourquoi voudrais-je être dans une prison pour hommes ? »
De plus, il suffit de regarder de l’autre côté de l’Atlantique pour comprendre à quel point cette tendance croissante peut devenir dangereuse.
Les données suggèrent qu’il y avait quelque 5 000 détenus transgenres aux États-Unis en 2020 - pour la plupart des hommes qui s’identifient comme des femmes.
À l’époque, seule une quinzaine d’entre eux ont obtenu le droit de purger leur peine dans des prisons pour femmes.
Pourtant, il est apparu en octobre dernier que, rien qu’en Californie, 334 transsexuels avaient demandé à être transférés dans des prisons pour femmes, 43 de ces demandes ayant été approuvées et les autres étant en cours d’examen.
Cette trajectoire est profondément inquiétante. La plupart des femmes détenues, quels que soient leurs crimes, restent très vulnérables.
Nombre d’entre elles ne sont pas étrangères à la violence sexuelle et domestique et au contrôle coercitif.
Aujourd’hui, on leur dit effectivement qu’elles doivent accepter des délinquants masculins - souvent des criminels sexuels condamnés - parmi elles.
Et la seule chose qui unit les femmes du monde entier est la peur de la violence masculine, en particulier la violence sexuelle.
Des prédateurs
Bien sûr, la plupart des hommes ne sont pas - et ne seront jamais - des délinquants sexuels. Et la plupart des personnes transgenres vivent leur vie de manière totalement irréprochable. Mais les risques sont suffisants pour que, jusqu’à présent, le système juridique ait été pondéré de manière à ce que les femmes puissent se voir garantir l’accès à des installations non mixtes dans les vestiaires, les hôpitaux, les refuges et les prisons.
Pourtant, le lobby fanatique des transactivistes continue d’exercer son emprise dangereuse sur les législateurs. Cela n’a jamais été aussi évident que le mois dernier, lorsque les membres du Parlement écossais ont choisi de rejeter un amendement au projet de loi sur la reconnaissance du sexe qui aurait fait en sorte que les personnes accusées de viol ne puissent pas obtenir un certificat de reconnaissance du sexe pour « changer de sexe ».
Interrogée sur la question, la Première ministre Nicola Sturgeon a insisté sur le fait que ses réformes ne donneraient pas aux hommes prédateurs un accès plus facile aux femmes.
Comme ces mots sonnent creux aujourd’hui, alors que le violeur Adam Graham, condamné à deux reprises, est déjà détenu dans la prison pour femmes de Cornton Vale.
Le fait que Graham soit assis là aujourd’hui est une insulte pour ses victimes, j’insiste sur ce point, et une honte pour notre appareil judiciaire.
Julie Bindel
Version originale : https://www.dailymail.co.uk/debate/article-11677219/Trans-rapist-female-prison-proves-legal-sacrificed-vulnerable-women-Julie-Bindel-says.html ?
Julie Bindel est l’autrice de Feminism For Women : The Real Route To Liberation (Constable).